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{ LECTURE } Le mystère de la chambre jaune – G.Leroux

30 septembre 2018
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Je vous l’annonçais dans l’article de fin août du défi “1 mois, 1 classique” : pour la rentrée, le classique qui nous tiendrait compagnie serait Le mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux. J’avais vraiment hâte de commencer  ma lecture et de découvrir ce classique qui me faisait envie depuis tellement longtemps…

 

Alors qu’elle s’était enfermée à double tour dans sa chambre, Mathilde, la fille du célèbre professeur Stangerson, est victime d’une terrible agression. Et pourtant, la pièce était barricadée comme un vrai coffre-fort ! Par où l’assassin a-t-il pu s’enfuir ? Frédéric Larsan et le jeune Joseph Rouletabille, journaliste et détective en herbe, mènent l’enquête…

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Je suis une grande fan des romans policiers et thrillers et, même si j’ai quelques auteurs fétiches, je suis assez ouverte au genre, tant que ça ne verse pas trop dans le roman d’horreur. C’est pourquoi j’étais ravie d’entamer ma lecture de ce classique. Mais, en le refermant, ai-je été conquise ? Ou au contraire, l’histoire a-t-elle été bien en deçà de mes espérances ? Eh bien je vous dis tout, tout de suite !

► Le cadre du roman

L’histoire se passe en région parisienne, dans le domaine du Glandier (par curiosité, j’ai d’ailleurs été vérifier son existence…), chez le professeur Stangerson et sa fille Mathilde. Un soir, alors que celle-ci va se coucher, elle est victime d’une agression terrible, qui va la laisser quelques temps entre la vie et la mort. Tout au long du roman, le personnage principal (Joseph Rouletabille) va essayer, avec l’aide de son ami et, parfois, de Frédéric Larsan, de démêler le vrai du faux afin de connaître la vérité.

Finalement, chacun des chapitres permet au jeune journaliste d’exposer les faits et d’avancer à chaque fois un peu plus de la résolution de ce terrible mystère. L’histoire est racontée par son fidèle ami, Sainclair, qui va l’accompagner tout au long du roman.

► Le style de l’auteur

Malheureusement, la plume de l’écrivain ne m’a pas vraiment conquise. Certains passages sont, à mon sens, trop lourds car les descriptions sont présentes à outrance. Le roman aurait sans doute gagné en fluidité si elles n’étaient pas aussi nombreuses (même s’il aurait perdu, une bonne centaine de pages…).

En revanche, là où il faut reconnaître que Gaston Leroux est un génie c’est qu’à aucun moment, je ne me suis doutée de l’idéentité du coupable. Et ce genre de mise en haleine, dans la lecture d’un roman policier ou d’un thriller, j’adore.

► Les personnages et l’histoire

Impossible de dire si cela a été le cas pour tous les lecteurs de ce roman, mais, en ce qui me concerne, je n’ai pas adhéré plus que ça aux personnages, que j’ai trouvé assez creux et sans substance. Le professeur Stangerson n’apporte pas grand chose à l’histoire, tout comme son fidèle employé. Frédéric Larsan et Darzac (l’amoureux de Mathilde) sont assez passifs quant à la résolution du crime. Quant à mademoiselle Stangerson, elle est d’un ennui…elle sait qui veut la tuer mais refuse de le dire. Et quand finalement (à la fin du roman), on comprend pourquoi, j’avoie que la déception se fait sentir…

Enfin, Joseph Roulatabille, personnage principal et essentiel à l’intrigue est parfois (souvent ?) assez insupportable. Il a, certes, une excellente capacité de déduction mais je l’ai trouvé imbus de lui-même et assez hautain. Vous l’aurez compris, les personnages n’ont pas, à mon goût, rattrapé les couacs de l’intrigue…

► Conclusion

Globalement, je ressors assez déçue de ma lecture et heureuse d’avoir refermé le roman. Celui-ci, qui est le premier d’une série risque fortement d’être le dernier que je lirai, tant je n’ai as accroché. Ce qui est fort dommage, c’est que le début de l’histoire est extrêmement prenant. Et puis, les descriptions trop longues et l’auteur qui fait quelque peu tourner en bourrique ses lecteurs, ont fortement entravé ma lecture.

Néanmoins, je suis ravie d’avoir pu découvrir l’histoire si célèbre de Gaston Leroux et ça, je ne le regrette pas. Au moins, je sais désormais à quoi m’en tenir…On ne peut pas plaire à tout le monde, mais il faut bien reconnaître que ce roman mérite tout de même sa place au rayon des classiques !

Ce billet a été rédigé dans le cadre du challenge « 1 mois, 1 classique ».

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Cette fois-ci, pour le mois d’octobre (et, sûrement le dernier classique de ce défi, lancé en novembre 2017), je vous propose de choisir l’ouvrage classique qui vous accompagnera… Vous découvrirez à la fin du mois celui pour lequel j’ai moi-même opté. Bonne lecture !

N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous souhaitez participer en octobre.

Les autres participants au défi.

Vous pouvez m’envoyer un mail, même si vous lisez le roman plus tard. Je vous ajouterai avec plaisir à l’article.

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2 commentaires

  • Reply Emmanuelle Simard-Tremblay 17 janvier 2020 at 15 h 46 min

    Bonjour, je voulais savoir si j’avais simplement mal lue, mais il est dit à la fin que mademoiselle Stangerson avais un enfant de Jean Roussel et qu’elle accouche chez sa tante. Mais elle s’est sauvée 8 jours avec son mari puis elle resta un mois de plus. Avant de revenir vers son père. Son père aurais vu la grossesse non ? Cette partie ne fait pas tu tout de sens.

    • Reply Fl3ur de lun3 26 janvier 2020 at 18 h 38 min

      Bonjour,

      J’ai lu en livre en 2018 et ne m’en rappelle pas vraiment…
      Toutefois, les faits que vous évoquez ne me disent absolument rien !

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