Aujourd’hui, c’est la fête des grands-pères, des papy. Bien plus méconnue que celle des mamies, elle existe pourtant, même si cela ne fait que quelques années. Me concernant, je n’ai jamais eu la chance de la souhaiter. A aucun de mes grands-pères. Nous avons une histoire familiale parfois complexe, mais s’il y a bien un être que j’aime plus que tout au monde, encore aujourd’hui, c’est lui. Papy. Alors, à l’occasion de la fête des grands-pères, j’avais envie de lui dédier un nouvel article, après celui de janvier 2017. De coucher les mots par écrit. De lui dire ce que je ressens encore pour lui. Même s’il ne lira jamais ce billet. Car il a autant de place dans mon cœur que sur ce blog. Aujourd’hui, c’est la fête des grands-pères et il mérite que je lui souhaite, même s’il n’est plus là.
L’un de mes piliers
J’ai toujours eu cette relation de très grande proximité avec lui. Plus qu’avec mes parents, plus qu’avec ma grand-mère. Bref, plus qu’avec n’importe qui. Il faut dire que j’étais sa seule petite fille (il n’a malheureusement pas connu ses autres petits enfants). La prunelle de ses yeux. Le plus beau cadeau de sa vie. Son plus beau cadeau d’anniversaire. Il était né le 9 octobre et moi le 10. Petite, nous fêtions nos anniversaires ensemble. J’adorais souffler les bougies de mon gâteau, sur ses genoux. Souvent, nous soufflions même nos bougies ensemble. Notre complicité était de plus en plus grande au fur et à mesure que je grandissais. Il était malade mais essayait de me le cacher pour me préserver. Parfois, il jouait avec moi même lorsqu’il n’était pas en pleine forme. Il s’occupait de moi. Me gardait lorsque j’étais en vacances et que mamie partait faire les courses.
Papy a toujours été l’un de mes piliers. Encore aujourd’hui, même s’il n’est plus là. Je me surprends souvent, lorsque je dois faire à choix, à me demander ce qu’il m’aurait dit. De quelle manière il m’aurait conseillée. Parfois, je me demande s’il me voit, s’il sait ce que je suis devenue. Quels sont les choix que j’ai faits. S’il est fier de moi.
J’aimerais tellement que tu vois celle que je suis devenue
Ce qui me manque le plus dans son absence, c’est son soutien. La complicité que nous avions. L’amour que l’on se portait l’un à l’autre. Parfois, il me manque tellement que j’ai l’impression de ne pas savoir comment avancer. J’ai peur de prendre un chemin vers lequel il ne m’aurait pas guidée s’il avait été là. Et j’aimerais, du plus profond de mon cœur, qu’il voit ce que je suis devenue. Qu’il puisse se rendre compte de tout le chemin parcouru qu’il n’est plus là. Si je pouvais le revoir, ne serait-ce que 5 minutes, le serrer dans mes bras, l’entendre me dire qu’il est fier de moi, je serais revigorée pour le reste de ma vie.
A jamais…
Malheureusement, rien ne me le ramènera et aujourd’hui, lorsque je regarde le ciel, j’ai l’impression qu’il est là. Qu’il m’observe. La plus grosse étoile, celle qui brille le plus, c’est lui. C’est papy. Il me dit qu’il est là et qu’il veillera toujours sur moi.
Alors, aujourd’hui, je souhaite une bonne fête au plus merveilleux des papys, même s’il n’est plus sur Terre…
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