Ce roman, Contre vents et marées, est le deuxième d’Audrey Martinez, une jeune professeure des écoles, qui a une passion dévorante pour l’écriture. Après avoir découvert son premier roman, Maintenant et à jamais (retrouvez ma chronique ici), j’avais très envie de continuer sur ma lancée. C’est désormais chose faite avec ce deuxième opus.
Jack a une vie familiale chaotique. Sa mère, Cécile, est en dépression depuis un an. Le jeune homme se débat pour survivre, malgré la violence, l’alcool et la solitude. Jusqu’au jour où il rencontre la sublime et douce Marta. Le destin a décidé de lui donner une chance de s’extirper de ce quotidien destructeur. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille et les épreuves vont se succéder au point de compromettre leur avenir. Parviendront-ils à s’aimer contre vents et marées ?
On prend un réel plaisir à retrouver certains personnages de l’histoire de Maintenant et à jamais, et les voir grandir, évoluer. On découvre avec bonheur leur histoire et les épreuves par lesquelles ils ont dû passer, les obstacles qu’ils ont dû affronter en étant plus jeunes.
On découvre également un autre personnage, qui est très attachant : Monsieur Raymond, le gérant de l’épicerie du coin. Il se veut bienveillant et toujours prêt à aider Jack et Marta. Il aurait, par ailleurs, mérité d’être creusé davantage, même si l’histoire ne tourne pas autour de lui. Quant à la mère de Jack, on découvre une personne qui a sombré dans une profonde dépression à la suite de la mort terrible de son mari. La façon dont elle s’en sort est un peu “miraculeuse” et semble légèrement tirée par les cheveux, comme si cela se faisait en un claquement de doigts. Même si elle a la plus belle des raisons de se battre et s’en sortir… Autre personnage que l’on découvre : Véronique, la mère de Marta. Celle-ci est antipathique au possible mais finalement assez “creuse” (à part lorsqu’il s’agit des disputes avec sa fille…bien que celles-ci ne soient pas toujours crédibles notamment dans la façon dont Marta parle à sa mère).
Le rythme d’écriture, quant à lui, est assez plaisant et les dialogues et l’histoire sont généralement assez rythmés. On notera néanmoins que certains restent somme toute banals. Parfois même, quelque peu “gnan-gnan” Comme s’ils manquaient de relief, de réalité. C’est d’ailleurs égalementle cas pour certaines incohérences que j’ai pu relever. Notamment au niveau de la grossesse de Marta (oups, je suis en plein dedans, alors forcément…), ainsi que quelques coquilles orthographiques mais qui ne gênent en rien la lecture ou sa compréhension. Une coquille qui, elle, m’a fait “buguer” c’est dans le chapitre 11. On est au début du mois de juin et Marta évoque les températures douces du mois de mai.
Ce que j’ai, en revanche, moins aimé c’est la fin. Celle-ci m’a grandement attristée et je trouve fort dommage que le happy-end ne soit pas total. Quelque part, j’ai un peu l’impression que l’on a versé à moitié dans le drama, avec la mort de Patrick (le père de Jack) et la triste nouvelle qui a frappé le père de Marta et qui, malheureusement, n’a pas une jolie fin.
Conclusion
J’ai donc vraiment beaucoup aimé ce roman, Contre vents et marées, et je suis entièrement prête à renouveler l’expérience de la plume d’Audrey Martinez, avec la lecture de son troisième roman, La valse des souvenirs. J’espère, tout de même, un happy-end, cette fois-ci. En effet, c’est le seul vrai bémol que je vois dans cette histoire.
2 commentaires
ça a l’air sympa ! 🙂
Oui, si tu as l’occasion de le découvrir, je te le conseille :). Même si après, comme on dit, tous les goûts sont dans la nature…