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{ LECTURE } Glacé – Bernard Minier

25 juillet 2018

Cette lecture est arrivée un peu par hasard dans ma PaL. A Noël, mon cher et tendre m’a offert un livre, un thriller. Il sait que j’adore lire, surtout ce genre de romans. Du coup, il pensait avoir tapé en plein dans le mil. Sauf que….1) je ne connaissais pas cet auteur et 2) il m’a acheté le tome 2 de la saga. Afin de pouvoir le lire, je me suis alors offert par la suite le tome 1, qui est donc Glacé, et que je vous présente dans le billet du jour.

 

Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d’une journée glaciale de décembre, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d’un cheval, accroché à la falaise.
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l’enquête la plus étrange de toute sa carrière. Source

 

 

mon-avis-lecture

L’histoire se déroule de nos jours, dans les Pyrénées. L’auteur s’est inspirée d’une région qu’il connait bien ainsi que des villes et villages environnants. A première vue, le résumé présent sur la quatrième de couverture a tout pour me plaire. Et effectivement, sur la durée, ça a été le cas. J’ai trouvé l’histoire originale, pleine de rebondissements et assez agréable à découvrir. Pourtant, à la lecture des premières pages, c’était loin d’être gagné ! Mais l’auteur a su nous transporter dans son univers en le décrivant avec justesse. Mais sans en faire trop. De plus, utiliser comme toile de fond des lieux connus permet aussi de se projeter davantage…

En ce qui concerne les personnages, même s’ils sont tous (plus ou moins) nécessaires à l’intrigue, quelques uns se démarquent un peu du lot. Le seul qui peut vraiment être considéré comme le personnage principal est le commandant Martin Servaz, enquêteur qui est le pilier de la saga imaginée par l’auteur. Néanmoins, le capitaine Ziegler, déplacée sur place pour l’aider à mener son revient également tout au long du roman. Son personnage et celui de Martin jouent une sorte de jeu de séduction, jusqu’à ce que le lecteur découvre un événement inattendu. Le bras droit de Servaz est Vincent Espérandieu, un flic qui le vénère comme s’il était son père. Là encre, une sorte de relation ambigüe se met en place avec Charlène, la femme de Vincent. Je pense que l’on en apprendra plus au cours du deuxième roman, en tout cas, j’espère. Enfin, du côté de l’asile, on retrouve Diane Berg (la psychologue, fraîchement débarquée) et Julian Hirtmann (le criminel).

Petit à petit, les histoires de chaque personnage vont se recouper, jusqu’à arriver à un noyau central, qui n’est autre que Julian Hirtmann. C’est également un personnage qui revient visiblement dans la suite de la saga, tout comme le commandant Servaz. Suite à plusieurs meurtres, les enquêteurs rouvrent une ancienne affaire, qui va réveiller de vieilles blessures chez certains personnages. Le suspens est à son comble, surtout lorsque l’enquête a pris une autre tournure. Mais il m’est délicat d’en révéler plus sans spoiler…

Ce roman est découpé en 3 parties principales, chacune permettant de donner un rythme au roman :

  1. Prologue
  2. L’homme qui aimait les chevaux
  3. Bienvenue en enfer
  4. Blanc
  5. Epilogue – Crimen extinguitur mortalite [La mort éteint le crime.]

Je ne connaissais pas l’auteur, Bernard Minier, avant la découverte de ce roman. J’ai été assez surprise par sa plume, surtout au début. Je vous avoue que je n’ai absolument pas accroché par les premières pages. Elles étaient, à mon sens, vraiment longues et inutiles. Rentrer dans l’histoire me semblait mission impossible. Voyant la taille du roman, j’avais bien envie de baisser les bras. Et puis, à moment, sans crier gare, je me suis retrouvée plongée dans la plume de l’auteur et dans son histoire.

Conclusion

L’histoire et la plume de l’auteur peuvent ne pas plaire à tout le monde (la maman de mister, grande lectrice, n’a pas été plus emballée que ça par ce roman…). Néanmoins, on ne peut pas lui enlever la justesse de ce qui est racontée et l’énergie déployée pour nous emmener dans cet univers mi-réel mi-fictif. Pour ma part, j’ai tout simplement adoré ma lecture, en dépit du fait que ce roman soit un pavé (725 pages en format poche, tout de même) et que je ne sois pas particulièrement fan de ces romans si épais. Là, en revanche, je ne me suis pas lassée de l’histoire et ai su y trouver du plaisir, jusque dans les dernières pages. C’est donc avec grand bonheur que je commencerai le deuxième tome de cette saga, intitulé Le cercle.

17 / 20

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2 commentaires

  • Reply Ornella 25 juillet 2018 at 9 h 59 min

    J’avais offert ce livre il y a quelques années pour Noël à mon père. Mes deux parents l’ont lu et ont adoré !

    • Reply Fl3ur de lun3 14 août 2018 at 21 h 56 min

      Si tu as l’occasion de leur emprunter, je te le conseille vivement. Je l’ai lu en février (même si la chronique est parue il y a peu) et je viens de terminer le deuxième tome. Je suis toujours aussi fan de l’écriture de Bernard Minier. Il a un don pour manier la plume et tenir ses lecteurs en haleine.

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