Un nouveau mois est terminé et avec lui, une lecture du challenge “1 mois, 1 classique”. Déjà 6 mois que ce défi rythme le quotidien du blog. Et quoiqu’il arrive, même avec ma pause blogging ou mes pannes de lecture, j’ai réussi à m’y tenir. Et ça, j’en suis très heureuse. En revanche, là où je suis assez déçue, c’est au niveau de l’engouement. Parmi vous, beaucoup aiment lire, j’ai donc été assez étonnée de voir que personne n’a, pour le moment, participé, pour quelque mois que ce soit. Ces articles ne vous plaisent pas ? Les livres proposés ne vous intéressent pas ? C’est trop de contrainte ? Bref, n’hésitez pas à me répondre en commentaire.
Mais pour l’heure, il est temps pour moi de vous présenter cette lecture d’avril. La sixième lecture classique du challenge, donc. Ce mois-ci, il s’agissait de (re)découvrir Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo. Le roman original étant assez imposant, me semble-t-il, j’ai choisi, comme je vous le disais dans le précédent article, de lire une version abrégée de l’œuvre.
Dans le Paris du XVe siècle, la belle Esméralda fait battre le cœur de tous. Mais la jeune bohémienne n’a d’yeux que pour le capitaine Phoebus. Enlevée par l’archidiacre Frollo qui la convoite, sauvée par Quasimodo, le sonneur de cloches difforme, elle sera finalement accusée de sorcellerie, puis pendue.
Cette lecture m’attirait et me rebutait à la fois. Il est vrai que lire du Victor Hugo n’est pas nécessairement ce que je préfère. Loin des romans contemporains et légers que j’ai l’habitude de découvrir. Il est également assez distant de la plume simple et facile à lire que j’aime tant. C’est donc avec une certaine appréhension que je me suis lancée dedans et il faut bien avouer que les premières pages ne m’ont pas vraiment fait changer d’avis. Mais revenons plus en détails sur ma lecture et mon ressenti.
► Le cadre du roman
Celui-ci se passe à Paris, et plus particulièrement dans les quartiers alentours à Note-Dame-de-Paris. Nous sommes en 1830. Le 25 juillet, très exactement (si j’ai bien compté), si on en déduit les premières lignes de l’auteur. Outre la courte préface, le “Livre premier” s’ouvre sur une représentation qui doit avoir lieu, en présence du roi, Louis XI.
► Le style de l’auteur
Victor Hugo est un auteur que je n’ai, je pense, pas besoin de présenter. J’ai déjà pu découvrir quelques uns de ses romans, tels que Les misérables ou encore Les châtiments, étudié en cours de français, à l’époque du lycée. Mais alors en commençant ma lecture de Notre-dame de Paris, je dois avouer que j’ai eu énormément de mal à me glisser dans le style et donc, dans l’histoire.
Autre élément qui a entravé le début de ma lecture : le vocabulaire. Celui-ci, adapté au siècle de Victor Hugo et à son époque, ne l’est pas nécessairement pour nous. Beaucoup de termes inconnus ou assez méconnus et pas mal de notes de bas de page ont freiné mon début de lecture.
► Les personnages
On retrouve un certain nombre de personnages dont la place est plus ou moins importante, tout au long du roman. A noter que dans la version intégrale, il est possible que d’autres événements aient lieu, propres à chaque personnage. Mais, je le rappelle, j’ai choisi de découvrir cette œuvre au travers d’une version abrégée.
- Esméralda : La jeune bohémienne, qui intrigue plus d’un homme, par ce qu’elle dégage ainsi que ses danses sur le parvis. Jeune femme au caractère bien trempé, elle est toujours accompagnée de sa fidèle petite chèvre, Djali. Elle ne jure que par son Phoebus.
- Claude Frollo : L’archidiacre est le “grand” frère de Jehan Frollo. Orphelin, il voue sa vie à l’Eglise. Il a recueilli Quasimodo, il y a plusieurs années. Claude Frollo est troublé par Esméralda.
- Quasimodo : Le bossu de Notre-Dame. Sonneur de cloches, Esméralda ne le laisse pas indifférent, de par sa beauté.
- Pierre Gringoire : Auteur de pièces de théâtre et philosophe, il se retrouve marié, dès le début du roman, un peu par hasard à Esméralda, qui ne lui voue aucun amour. C’est d’ailleurs réciproque.
- Phoebus de Châteaupers : C’est l’officier qui a sauvé Esméralda des “griffes” de Quasimodo, un soir.
Bien évidemment,ce ne sont pas les seuls personnages, mais ces cinq-là constituent, à mon sens, les plus importants du roman.
► L’histoire
L’histoire qui est racontée par Victor Hugo est surtout celle de la jeune bohémienne, Esméralda. Elle apparaît comme le point central du roman car son histoire ne cesse de se croiser avec celle des autres personnages. On la découvre, petit à petit, évoluant dans un monde qu’elle ne connaît pas vraiment, à la recherche de sa mère. Un jour, elle se retrouve mariée “de force” par son peuple d’adoption, à Pierre Gringoire, qu’elle n’aime pas. Plus tard, elle attire les foudres de Claude Frollo, par ce qu’elle dégage lorsqu’elle danse, l’enivrant. Ensuite, c’est Quasimodo qu’elle ne laisse pas indifférent. Mais, elle, son cœur ne pas que pour son Phoebus, un officier qui l’a, un soir, sauvée des griffes de Quasimodo, qui était en train de l’enlever.
Un jour, par un malheureux concours de circonstances, elle se retrouve prise au piège, à quelques secondes d’être pendue pour un meurtre qu’elle n’a pas commis, quand Quasimodo vient la sauver. Recluse dans l’église Notre-Dame, elle n’arrive pas à se faire à sa condition. Une nuit, elle finit par s’échapper, avec l’aide de deux hommes, dont l’un n’est autre que Pierre Gringoire. Finalement, son “passé” la rattrape bien vite…
► Conclusion
Je n’ai pas été emballée plus que ça par ce roman qui se veut classique et sans doute, incontournable. De plus, la fin m’a extrêmement déçue. Elle va decrescendo, à vrai dire…et c’est bien dommage. On s’attend à quelque chose de spectaculaire et formidable, avec toutes ces histoires enchevêtrées, mais il n’en est rien. C’est fort dommage !
Ce billet a été rédigé dans le cadre du challenge « 1 mois, 1 classique ».
Quel classique pour le mois de mai 2018 ?
Pour le prochain rendez-vous, je vous propose de découvrir Le livre de la jungle, de Rudyard Kipling. N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous souhaiter participer pour mai.
Les autres participants au défi du mois d’avril.
Vous pouvez m’envoyer un mail, même si vous lisez le roman plus tard. Je vous ajouterai avec plaisir à l’article.
2 commentaires
Ah en effet, c’est dommage. Moi, ces deux oeuvres qui m’ont retournée sont Angelo, tyran de Padoue et Lucrère Borgia, toujours mes amours.
Merci, je les note dans un coin. Qui sait, peut-être que d’ici quelques temps / années, je me lancerai dans ces lectures :).