Hello tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour la quatrième édition de mon challenge littéraire “1 mois, 1 classique”, dont le but est de découvrir chaque mois un classique de la littérature. Cette fois-ci, il s’agissait de lire Croc-Blanc, de Jack London.
Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu’il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d’eux, il connaît la chaleur du feu de camp mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauvera de cet enfer et Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.
<
p style=”text-align: center;”>
Je me rappelais vaguement de l’histoire, mais pas de ses moindres détails et cette lecture a été une jolie piqûre de rappel ainsi qu’un réel appel au voyage. En effet, on découvre dans ce roman plusieurs univers qui finalement, se côtoient.
► Le cadre du roman
Au travers de son œuvre, Jack London nous fait voyager dans diverses régions de l’Amérique. Nous passons du grand Nord aux campements indiens, en passant par un Fort, pour terminer en Californie dans la famille de son dernier maître, celui avec lequel l’histoire se termine.
La force de ce roman réside dans sa propension à nous faire justement découvrir les régions visitées par Croc-Blanc au travers de ses aventures et de ses rencontres. Nous sommes projetés dans cet univers grâce aux (parfois trop) nombreuses descriptions que l’auteur a voulu mettre en place. Bien que celles-ci soient un point fort, elles peuvent également constituer la faiblesse de cette histoire. Certains lecteurs (dont je fais partie) peuvent vite s’ennuyer de trop longues descriptions, pendant lesquelles, bien souvent, l’histoire reste au point mort.
► Le style de l’auteur
Le début du roman a été une vraie catastrophe pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à accrocher et à rentrer dans le roman avant les 50 premières pages. Et encore, même après ce passage, quelques chapitres m’ont semblés d’une longueur surnaturelle. Je tournais péniblement les pages, tout en ayant la sensation de na pas avancer…ni dans le roman, ni dans l’histoire.
Pourtant, à d’autres moments, j’ai été totalement transportée dans l’univers où Jack London a voulu nous emmener. J’étais prise à la gorge et inondée de sentiments envers la vie de Croc-Blanc. Je n’avais qu’une envie : connaître la suite de son histoire.
► L’histoire
Ce roman se découpe en 5 grandes parties. Chacun d’entre-elles nous amène dans un passage différent de la vie du jeune chien-loup, Croc-Blanc, que l’on suit tout au long du roman…ou presque. Cet animal est issu de l’union entre une chienne apprivoisée et un vieux loup borgne. C’est d’ailleurs eux que l’on suit au début du roman, jusqu’à ce que la chienne mette bas et que Croc-Blanc apparaisse donc dans l’histoire. Puis, petit à petit, on suit ses aventures avec sa mère, jusqu’à se détacher totalement de celle-ci. Ainsi, Croc-Blanc devient le “personnage” principal de notre roman.
On le suit dans son apprentissage de la vie ainsi que dans sa quête d’identité. Étant né chien-loup, il possède en lui des gènes contradictoires qu’il va devoir apprivoiser afin de trouver son juste caractère. Les hommes vont l’aider dans une certaine mesure à savoir qui il est vraiment.
► Les personnages
Le “personnage” essentiel à ce roman est, bien évidemment, Croc-Blanc, le chien-loup, né d’un loup borgne et d’une louve qui est en réalité une chienne apprivoisée. Celui-ci n’a pas une vie des plus faciles, en fonction des différents maîtres qu’il rencontre.
D’abord dans un camp indien, il en vient à être frappé mais apprend quelques règles et commence à différencier les dieux (les hommes) et son espèce. Bien qu’il ne sache pas vraiment à quoi il se rattache. Il découvre ensuite la terreur et la violence avec le maître auquel Castor-Gris (l’indien) le revend. C’est ainsi qu’il apprend à se battre, bien malgré lui, pour sauver sa peau. Il se fait ainsi frapper par son maître. Ces passages sont assez durement écrits et j’avoue que ma sensibilité m’a fait verser quelques larmes. Enfin, il apprend l’amour, auprès de son dernier maître. Avec lui, il oublie presque sa nature de loup et devient chien. Aimant, apprivoisé et fidèle. Il ira jusqu’à se laisser mourir de faim lorsque son maître le laisse quelques temps à son intendant, alors qu’il se rend dans sa famille. Petit à petit, Croc-Blanc apprend à vivre avec les autres et à se laisser plus ou moins apprivoiser. La fin du roman témoigne d’ailleurs de son attachement, et même de son amour envers ce nouveau dieu blanc.
► Conclusion
J’ai malgré tout pris du plaisir à (re)découvrir ce roman, en tout cas sur certains points. Pour autant, bien que la fin du livre m’ait chamboulée, je pense que celui-ci ne restera pas parmi mes lectures favorites de ce défi classique. Je m’attendais en effet à beaucoup mieux sur la forme et j’ai été assez déçue.
Ce billet a été rédigé dans le cadre du challenge « 1 mois, 1 classique ».
Quel classique pour le mois de mars 2018 ?
Pour le prochain rendez-vous, je vous propose de découvrir Les malheurs de Sophie, de la Comtesse de Ségur. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire si vous souhaiter participer pour le mois de mars.
Les autres participants au défi du mois de février.
Vous pouvez m’envoyer un mail, même si vous lisez le roman plus tard. Je vous ajouterai avec plaisir à l’article.
3 commentaires
J’avoue que ce classique là, ne me tente guère.
je sais que je l’ai lu, mais je ne m’en souviens pas du tout…même avec tes info… mémoire de poisson rouge !
C’est qu’il ne t’as pas marquée et donc n’a pas du te plaire plus que ça…;-)