La pire mission de ma vie est un roman destiné avant tout aux ados / young adults. Toutefois, comme vous le savez sûrement si vous suivez le blog, j’aime beaucoup les romans à suspense, les policiers, les thrillers. Je me suis donc laissé tenter par ce livre.
L’histoire qui nous est racontée est celle de Maggie Silver, une ado de 16 ans, qui vit dans un monde d’espionnage, ses parents et elle travaillant pour une organisation secrète appelée « le Collectif ». La mission décrite tout au long de ce tome est en effet la première qui est confiée à Maggie, en solo. Elle va devoir infiltrer un lycée afin de s’approcher de Jesse Oliver, le fils d’Armand Oliver, qui menace de publier dans son journal un article parlant du Collectif et révélant au grand jour le nom des espions qui y travaillent. La jeune espionne va devoir récupérer les précieux documents avant que sa famille et elle ne soient en danger, et tout ça en se faisant passer pour une lycéenne tout ce qu’il y a de plus normale.
La trame narrative est bien sympathique, même si une grande partie de celle-ci reste trop développée sur la quatrième de couverture, gâchant le plaisir du lecteur. Cependant, les ingrédients constituant le succès de ce roman sont ceux que l’on trouve dans quasi tous les romans de ce genre : une romance et une amitié. La pire mission de ma vie n’échappe pas à ça et nous promet ces deux relations.
Ce roman également été l’occasion de découvrir la plume de Robin Benway, que je ne connaissais absolument pas. Bien que l’écriture soit fluide et reflète bien le public auquel s’adresse le roman, elle est simple mais efficace. Le langage employé est effectivement celui des jeunes ados d’aujourd’hui.
Toutefois, le cadre dans lequel se déroule le roman est quelque peu « idyllique », puisqu’il s’agit de la Grosse Pomme et plus particulièrement de Manhattan, l’un des quartiers les plus riches. L’Upper-East-Side, rendu célèbre par chez nous notamment avec la série “Gossip Girl”, est ici le théâtre de la première mission de Maggie.
Ce roman permet donc au lecteur de passer un agréable moment en compagnie de personnages pas plus attachants que ça et sans profondeur, mais qui sont, malgré tout, sympathiques. En revanche, il est fort désagréable que la fin de la mission de Maggie ait réellement été bâclée, notamment concernant l’informateur d’Armand Oliver, qui, il faut bien l’avouer, est le seul rebondissement de cette histoire.
Même si cette première lecture de la plume de Robin Benway n’a pas été une réussite ultime, j’ai toutefois passé un très bon moment en compagnie de Maggie et son entourage. A mesure que les pages défilaient, divers sentiments se sont mêlés à ma lecture, la rendant tour à tour cocasse, souriante ou angoissante (même s’il ne faut pas abuser, le suspense n’est pas aussi présent que dans un roman policier).
C’est donc une lecture très agréable et fluide que je quitte, avec la ferme intention de suivre les aventures de notre jeune espionne, avec le tome 2, que je compte bien dévorer comme le premier (les temps morts en moins…).
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