Avant toute chose, je tiens à remercier le forum Livraddict, ainsi que les Editions Sarbacane, car si j’ai pu avoir la chance de découvrir et lire ce livre, c’est dans le cadre d’un partenariat entre eux.
Concernant ma chronique, je pense que vous l’avez compris au travers de la note, ce livre a tout bonnement été un énorme coup de coeur ! Pour faire court, je l’ai tout simplement dévoré, quasiment lu d’une traite, je me suis purement et simplement régalée !
Ce roman (classé comme contemporain sur LA), destiné à la jeunesse, nous raconte la vie d’un homme, pas si banal que ça, finalement, qui possède un don. Ou plutôt devrais-je dire, cet homme nous raconte son histoire. Et cet homme, ce n’est autre que Bibow Bradley, un poil déjanté et légèrement secoué du bocal !
Bibow (Robert, de son vrai nom), est né d’un père qui s’appelait Robert (et a fait la guerre de Corée, dans laquelle il a perdu une jambe), lui-même né d’un père du même prénom (qui a également fait la guerre….mais en Normandie, et qui y a perdu un oeil). Martha, la mère de Bibow est une femme très…entreprenante avec les hommes ; le petit Bibow trouve des jambes différentes tous les matins dans le lit de sa mère, pendant que son père est parti combattre. Tout cette joyeuse famille vit au-dessus du bar, possédé par Robert Bradley (senior !), le Bradley’s and son.
Bibow n’a pas eu une enfance des plus joyeuse, entre une mère qui le déguisait en fille et le maquillait, un grand-mère qui tenait un bar et donc une vie entouré de pochtrons, comme il les appelle. On ne peut pas dire qu’il ait vu le jour sous les meilleurs auspices. S’ensuit alors le départ de son père à la guerre, les tromperies de sa mère, et ô miracle, une petite soeur, la petite Maryline tant attendue par sa mère, qui va alors le délaisser et l’ignorer ! Elle va même oublier qu’elle a un fils, jusqu’à ce que celui-ci reçoive une lettre, le sommant de se présenter à une visite médicale, afin de voir s’il est apte au service militaire, une visite qui va changer sa vie à tout jamais, qui va le transformer et faire de Bibow Bradley un autre homme que le ringard, l’idiot, comme lequel il s’est toujours considéré.
C’est ainsi que l’on vit la vie de Bibow, au travers de ses innombrables souvenirs, on suit son histoire, comme si l’on se trouvait dans sa tête. Grâce aux détails dont il nous fait part, on peut aisément imaginer ce qu’il a pu observer. Pourtant, on ne s’ennuie pas pour autant, car l’auteur ne nous noie pas dans un flot de détails inutiles. Le style d’écriture est vraiment fluide et les ficelles du roman sont extrêmement bien tenues, ce qui fait que l’on ne présage en aucun cas quelle va être la suite du livre, et rien que pour ça, je dis bravo !
Bilbow n’est pas un homme comme les autres, il n’est pas banal : il a un don. Un don qui va changer sa vie à tout jamais. Et la deuxième partie du roman est centrée sur ce don, et sur les choses incroyables qu’il peut en faire. Petit à petit, la chance commence à lui sourire, et après une catastrophique campagne au Vietnam, il finit par obtenir un boulot assez sympa, qui va lui ouvrir plein de portes. Et ce boulot, il le doit à son don. Il va alors voyager aux 4 coins du monde, et faire des choses qu’il n’aurait jamais pensé faire, du moins pas avant la guerre.
Au travers ce livre, on découvre donc le récit de la drôle de vie de Bibow Bradley, un homme banal, qui devient peu à peu un homme hors du commun. Son histoire nous entraîne au travers de toutes sortes d’aventures, de son entraînement pour l’armée, à la découverte de son don, grâce auquel il va vivre une vie remplie de rebondissement et inattendue.
Ce roman est en fait le récit que fait Bibow de sa vie à un client du bar. Puis, la fin du livre nous éclaircit sur certains points de sa vie et répond notamment à la question : Comment peut-il faire le récit de sa vie à un client du Bradley’s and son, alors qu’il est parti de Franklin Grove depuis longtemps ? Je ne révélerais pas ce détail, mais je vous dirais juste : lisez ce livre, vous allez passer un excellent moment de détente !
D’abord quelque peu surprise par le début du roman, rempli de mot vulgaire, langage du héros, et dans lequel les négations n’existaient apparemment pas, j’ai vite compris et analysé ce langage. Il a évolué en même temps que la vie de Bilbow, de moins que rien avec un langage vulgaire, il est devenu quelqu’un de “respectable” et en qui l’on a confiance, quelqu’un d’important en qui l’on a besoin. Ainsi, son langage a suivi l’évolution de sa vie, de son comportement, de sa façon d’être. Bref, pour conclure, je dirais simplement que j’ai beaucoup aimé ce roman rempli d’humour, et dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Je ne l’ai d’ailleurs pas lâché et lu presque d’une traite. C’est donc un vrai coup de coeur pour ce partenariat que j’ai eu l’occasion de découvrir grâce au forum Livraddict et aux Editions Sarbacane, que je remercie à nouveau.
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