Humeurs

Test de grossesse négatif : entre déception, peur et soulagement

7 novembre 2017
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Sur le blog, je vous parle de tout. Tout ce que j’aime. Ce qui me fait peur. Les choses qui me tracassent. Tout. Vraiment tout. Vous êtes mes confidentes. Mes fidèles lectrices, commentatrices, envers et contre tout. C’est comme ça qu’au mois d’août, je me confiais à vous à propos de ma pilule. Le sujet que je vais aborder aujourd’hui n’en est pas très loin. Il est même directement lié. Vous l’aurez compris si vous avez bien lu le titre, aujourd’hui, nous allons traiter le délicat sujet du test de grossesse.

Un oubli de pilule et les certitudes vacillent.

Il y a quelques semaines de cela, tout a basculé. Ma chère et tendre pilule, me conseille de faire une pause d’une semaine entre deux plaquettes. Chose que mon médecin m’a également recommandée et que je suis scrupuleusement, depuis le début. A chaque fois que je dois commencer une nouvelle plaquette, je manque de louper le début. “Quoi, ça fait déjà une semaine ?”. Mais jusqu’à présent, aucun oubli à signaler. Enfin, presque. Pourtant, il y a quelques semaines, j’ai omis de prendre la toute première pilule de la plaquette. Je m’en suis rendue compte le lendemain matin. Avec plus de 12 heures de retard. La limite fatidique au-delà de laquelle je n’étais plus protégée.

Forcément, un million de questions se sont bousculées dans ma tête. Dois-je prendre la pilule du lendemain ? Faut-il en parler à mon cher et tendre ? Comment dois-je réagir ? Après toutes ces interrogations, j’ai pris la pilule à retardement (mieux vaut tard que jamais !). Et puis, bien sûr, j’en ai informé mon amoureux. Nous en avons longuement discuté et en sommes arrivés à la conclusion que de toute façon, nous voulons un enfant. Alors même si le moment n’est pas idéal (coucou le déménagement qui arrive), ce serait malgré tout un beau cadeau. J’ai donc poursuivi mon cycle normalement, sans que l’on ne se préoccupe de quoi que ce soit. Il était convenu que je devais faire un test à la fin de mon cycle. De préférence le matin, pour que la réponse soit plus fiable.

Le résultat tant attendu : celui du test de grossesse.

Pourtant, quelques jours avant la fin du cycle, je ne tenais plus. J’avais des vertiges, des nausées, des douleurs dans le bas-ventre, comme des tiraillements. Comme une sensation de règles. Mais, je me sentais bien différente. Il me semblait évident que quelque chose avait changé. Et puis, quelques jours plus tard, j’ai dû passer à la pharmacie pour renouveler ma pilule (ironie du sort). J’en profite donc pour expliquer la situation à la pharmacienne, qui me conseille vivement de faire un test à la fin de la plaquette. Bien qu’elle précise que dès maintenant, le résultat sera fiable mais qu’il vaut mieux en faire également un deuxième par sécurité. Ni une ni deux, le lendemain matin, incapable de tenir plus longtemps, j’ai fini par oser. J’ai enfin fait le test de grossesse. Après une attente de 3 (longues) minutes, ça a été la douche froide. Il s’est avéré que j’avais un beau négatif devant les yeux.

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Lorsque je suis sortie de la salle de bain, monsieur a tout de suite vu que quelque chose n’allait pas. Et là, il me pose la question fatidique : “Tu as fait le test, c’est ça ?”. Je lui montre alors le bâtonnet, dépitée. Comme moi quelques minutes avant, il s’est également senti soulagé. Puis, j’ai perçu une pointe de déception. La peur de la grossesse que je ressentais auparavant avait désormais fait place à d’autres sentiments. Le soulagement et la déception se mêlaient en moi. Tout un tas de questions se précipitaient dans ma tête. “Pourquoi me suis-je sentie si différente ?”. Pourquoi est-ce négatif ?”. “Est-ce que j’ai un problème ?”. Cette dernière question résonnait dans ma tête. Et si je n’étais pas capable d’avoir un enfant ?

Et si on n’arrivait pas à avoir un bébé ?

Si vous suivez régulièrement le blog, vous savez que mon envie de devenir maman est loin d’être une nouveauté. Loin d’être une pression de la société ou une convention, pour moi, ne pas devenir mère est impossible à imaginer. Mon homme, quant à lui, a fait son petit bonhomme de chemin et, avec notre déménagement qui approche, l’idée a bien mûri dans sa tête. Mais cette-fois, c’est moi qui ne semble plus être prête. Je repousse l’échéance. Simplement par peur. Tout m’angoisse dans le fait d’avoir un enfant. De la conception à l’accouchement. Et même après, à la naissance. Tout un tas d’interrogations se bouscule dans ma tête. Me fait me remettre en question. Mais la principale d’entre-elles, celle qui me bloque et ma paralyse littéralement est celle de la fertilité. Et si je n’arrivais pas à porter un bébé ? Et si quelque chose clochait à l’intérieur de moi et m’empêchait de devenir mère, de faire de mon homme un papa ?

Alors, j’essaie de prendre les choses comme elles viennent et de me dire que si cela n’a pas marché, c’est simplement parce que mon corps est encore trop habitué à la pilule. Ou alors, parce que ce n’était pas encore le moment. Mais au fond de moi, je tente de me convaincre que lorsque tout sera réuni, cela fonctionnera. Un jour, on deviendra parents.

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2 commentaires

  • Reply Ornella 8 novembre 2017 at 15 h 35 min

    As-tu pensé à voir justement si tu avais des problèmes de fertilité avec ton gynécologue ? De façon à t’ôter toutes tes questions polluantes et paralysantes ?

    • Reply Fl3ur de lun3 11 novembre 2017 at 9 h 43 min

      Du tout. La première fois que je l’avais vu il m’avait signalé un soucis (apparemment sans gravité) au niveau utérin. Du coup, j’ai assez peur d’évoquer les questions de fertilité et autre :/…

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